Laurence De Bure

Française d’origine, Laurence de Bure commence par travailler dans le domaine de la communication et du développement de films et de projets audiovisuels. Perma-culturiste accomplie, elle cultive également pendant plusieurs années la terre dans les Pyrénées françaises.

En 2001, Laurence de Bure quitte la France pour les Etats-Unis, ou elle sera membre pendant 10 ans du conseil d’administration de l’American Indian Institute. Elle fonde en 2013 le projet Waterlock L3C, une société à but lucratif dont le but est de présenter et d’encourager la formation de jeunes Hopi et Navajo à la restauration traditionnelle des terres et de l’eau. Cela a conduit à la sélection du projet en tant que lauréat des « 100 projets pour des solutions locales au changement climatique » par le gouvernement français lors de la COP 21. Un atelier de suivi au Maroc, qui s’est déroulé pendant la COP 22, a bénéficié à un groupe de jeunes berbères et d’experts internationaux de l’environnement. Plusieurs ateliers de formation ont également été organisés au nord du Mexique, parrainés par la Fondation Cuenca Los Ojos.

Fin 2017, Laurence de Bure lance une nouvelle fondation, la « Land Healers Foundation », qui répond à un appel des femmes et des jeunes autochtones pour créer un mouvement mondial de restauration. Les peuples autochtones représentent la plus petite empreinte carbone du monde alors qu’ils protègent et améliorent les régions du globe les plus vulnérables aux ravages actuels et futurs du changement climatique, d’ou l’intérêt de créer un réseau entre eux afin qu’ils s’entraident. La mission de la fondation est donc d’équiper la génération présente et future avec les connaissances traditionnelles nécessaires pour restaurer et maintenir les cultures et les terres indigènes.